Lorsqu'elle tombe au sol, l'eau de pluie s'infiltre dans le sol, ou bien ruisselle en surface. Cela dépend de la nature des sols, de l'existence ou non de végétation, de la force des précipitations et de la topographie des lieux.
Une partie de l'eau qui s'infiltre dans le sol est absorbée par les plantes et s'évapore en surface. Le reste se dirige pénètre dans les sols. Les sols argileux n'absorbent pas rapidement l'eau, mais la retiennent. Les sols sablonneux sont plus rapides à absorber l'eau, mais en retiennent moins. Une partie de l'eau continue de descendre, parfois à des profondeurs où il est difficile de l'atteindre. Cette eau qui n'a pas été absorbée par le sol est dénommé eau souterraine, et se trouve dans les nappes phréatiques. L'eau souterraine se trouvant bloquée par une roche imperméable est dénommé couche aquifère. C'est elle qui donne naissance aux sources d'eau, qui sont des couches aquifères arrivant à la surface du sol. Parfois, la couche aquifère n'arrive pas tout à fait au niveau du sol. Il suffit de creuser un trou pour l'atteindre, communément appelé puits. Si elle est plus profonde, il faut réaliser un forage
Certaines couches aquifères emprisonnées entre deux couches imperméables plongent dans le sous-sol, avec une progression qui grandit avec la profondeur. Parfois, la couche supérieure se facture naturellement, ce qui fait remonter l'eau vers la surface pour éventuellement parvenir à percer le sol et jaillir à l'extérieur. C'est le principe de la source artésienne. On peut également creuser un trou pour l'atteindre, celui-ci étant dénommé le puits artésien.
Le puits artésien consiste à puiser l’eau qui se trouve dans les failles d’un roche. Il nécessite un forage plus ou moins profond, mais également l'installation d'un système de pompage, le tout après une étude approfondie des nappes phréatiques, des sols et des éventuelles sources de pollution de l'eau à proximité.
Les puits artésiens peuvent servir pour des utilisations aussi bien domestiques que commerciales.
Crédit photo : Hydrofracturation Granby
Lorsque le rendement d’un puits existant est devenu insuffisant, la technique de la fracture hydraulique, davantage appelée hydrofacturation au Canada, consiste à retirer les dépôts de sable ou de gravier en injectant de l'eau à haute pression dans le puits. Selon le site Les Puisatiers Caron, le volume et le débit d'eau obtenus augmentent significativement et sans délai.
|Contact |